Le numérique fait l’objet depuis plusieurs années déjà de débats animés sur le développement de son empreinte carbone.
Est-ce que la croissance des technologies disponibles dans un monde de plus en plus connecté permet d’envisager une amélioration ??
Sommaire :
- Qu’est-ce que l’empreinte numérique ?
- Qui sont les coupables ?
- Communication, E-billet
- Comment réduire son empreinte carbone numérique ?
- Greenbadg et l’empreinte numérique
1 ) Qu’est-ce que l’empreinte numérique ?
Quand on parle d’empreinte carbone ou d’émission de gaz à effet de serre (GES), on pense en général aux centrales à énergie fossile, les voitures…
Néanmoins, en 2022, avec l’émergence toujours plus croissante d’Internet et des objets connectés, nous nous rendons compte de l’impact de l’empreinte carbone du numérique.
Lorsque l’on parle d’empreinte carbone du numérique, on parle de l’empreinte carbone émise par l’activité liée aux technologies, que ce soit au niveau de la communication, l’information ou encore sa production.
Il faut savoir que d’après une étude de l’Arcep, le numérique représente 3 à 4 % des GES dans le monde et 2,5 % à l’échelle nationale ce qui représente environ 16,9 millions de tonnes de CO2e.
Cela peut paraître peu, mais si rien n’est fait pour réduire cette empreinte, une hausse de 60 % est prédit pour 2040 soit 6,7 % des GES mondial.
2) Qui sont les coupables ??
Avant d’évoquer les solutions qui permettent de réduire l’empreinte carbone du numérique, il faut dresser une liste des domaines qui polluent le plus.
L’empreinte carbone du numérique va au-delà des émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation directe du numérique. En effet, cet empreinte est composée de plusieurs domaines comme :
- Les équipements électroniques*
- Le traitement et le stockage des données dans les datacenters
- L’utilisation des réseaux et infrastructures nécessaires pour faire transiter la donnée
* Pour les équipements électroniques, il faut faire attention et prendre en compte son utilisation directe, mais aussi et surtout son cycle de vie à savoir :
- La fabrication des équipements
- Sa distribution
- Son utilisation
- La gestion de sa fin de vie (déchets)
Maintenant, que nous connaissons tous ces domaines , quelle catégorie génère le plus d’empreinte carbone ?
C’est la production des équipements tels que les terminaux, écrans… Qui consomme le plus avec 70 % de l’empreinte carbone en France.
En août 2020, une étude a été réalisée par le Gouvernement, l’ADEME et l’Arcep et on voit que les terminaux (et en particulier les écrans et téléviseurs) génèrent l’essentiel des impacts environnementaux (de 65 à 92 %), suivi des centres de données (de 4 à 20 %) puis des réseaux (de 4 à 13 %).
L’impact de l’univers du numérique peut paraître assez significatif avec seulement 4 % des GES, mais à l’échelle mondiale, cela représente plus de CO2 émis qu’au Japon !
3) Communication, E-billet
Nous savons que la fabrication est ce qui pollue le plus et qu’ensuite il y a le stockage de données, les infrastructures de réseaux puis pour finir son utilisation.
Parlons maintenant de l’usage !!
Pour rappel, l’ un des objectifs principaux du numérique est de dématérialiser des éléments physiques comme le courrier postal en e-mail, le billet de train en e-billet, la commande par téléphone à la commande sur Internet…
Intéressons-nous de plus près aux mails et e-billets
L’envoi de mails quotidiens en France est estimé à 1,4 milliard.
En effet, le mail est un canal de communication simple et rapide du point de vue du consommateur, mais aussi très intéressant du côté vendeur.
Grâce à des envois de mail de tout genre (promotion, anniversaire, actualité…), l’e-mailing est très répandu, mais surtout, cette méthode fonctionne très bien puisqu’elle propose un des meilleurs ROI.
Toutefois, le mail n’est pas innocent en ce qui concerne l’empreinte carbone numérique.
Tout d’abord, en termes de chiffres, les mails représente :
- 5,59 milliards de comptes actifs en 2020
- 293,6 milliards d’emails envoyés et reçus quotidiennement pour l’année 2019
- 4 milliards d’utilisateurs en 2019
Il faut savoir qu’un mail envoyé est automatiquement stocké dans un data center. Ces data center consomment en moyenne 200 TWh par an ce qui représente 0,3 % pour stocker tous les mails de 2020.
Si on stocke également toutes les informations et communication, cela représente 2 % des émissions globales.
L’ADEME, a réalisé une enquête pour savoir l’impact des différents mails sur l’empreinte carbone :
- un spam équivaut à 0.3 gCO2e ;
- un message sans pièces jointes c’est : 4 gCO2e ;
- un email avec de grosses pièces jointes : 50 gCO2e ;
- une newsletter : 10 gCO2e.
Étant donné que nous recevons en moyenne un peu plus de 100 emails par jour, le nombre d’emails, multiplié par la population française ou mondiale devient beaucoup plus élevé et le nombre d’émission de CO2 aussi.
GreenIT a produit une étude sur l’ « Empreinte environnementale du numérique mondial » et fait le constat suivant : 34 milliards d’équipements peuplent le monde en 2019, pour 4,1 milliards d’utilisateurs, ce qui représente 8 équipements par utilisateur.
Enfin, il faut savoir qu’un email stocké représente 10 grammes de CO2 par an soit l’empreinte carbone d’un sac plastique !
Les e-billets
Un e-billet est un billet que l’on imprime chez soi sur papier ou que l’on télécharge sur son téléphone.
Les e-billets, à l’origine répondent à la problématique de la surconsommation de papier et à l’affluence physique qu’il pouvait y avoir lors d’événement culturels ou lors de départ en vacances.
C’est une réussite, car aujourd’hui opter pour un e-billet est une évidence. Cependant, au niveau de l’empreinte carbone, cela revient à la même chose que de produire le billet en support physique voire pire dans certains cas.
Prenons l’exemple du transport, quand nous commandons un billet de train, je reçois un mail de confirmation avec mon billet ou dans certains cas, un mail de confirmation puis un mail avec mon billet.
Dans le deuxième cas, le problème est de recevoir plusieurs mails, car comme nous l’avons vu, l’envoi de mail est polluant.
On peut voir sur le mail :
- Le récapitulatif
- Un QR code
- Le prix
- Une publicité
De plus, en bas du billet, on peut voir dans les conditions d’utilisation du e-billet qu’il est demandé d’imprimer son billet alors que le QR code peut tout à fait être utilisé.
En effet, le problème d’un e-billet est le contenu de celui-ci. Nous avons déjà vu que l’e-mailing et la publicité fonctionnait par mail, c’est pourquoi vous verrez très souvent de la publicité quand vous achetez un e-billet. Que ce soit de la publicité pour l’entreprise ou de la publicité extérieure, vous en verrez sur vos billets.
Souvenez-vous qu’un mail simple avec récapitulatif peut aller à 10 g de CO2e, mais une grande image augmenter jusqu’à 50 g de CO2e.
Selon l’ADEME, les publicités présentes dans les e-billets représentent 95 % du poids de l’e-mail !
4) Comment réduire son empreinte carbone numérique ?
Comme pour l’écologie, il y a plein de gestes simples mais pourtant importants pour limiter au mieux son empreinte carbone numérique.
L’utilisation de nos équipes :
- Ne pas laisser les appareils allumés en permanence
- Optimiser la taille des fichiers transmis
- Nettoyer régulièrement ses boîtes mail
- Réduire les qualités d’image et de vidéo si possible
- Utiliser des mots-clés précis et cibler sa demande sur le web
- Vider régulièrement le cache des ordinateurs
- Stocker uniquement le nécessaire sur le Cloud pour alléger les data centers
Utiliser des équipements éco-conception ou des équipements d’occasion afin d’éviter l’achat de masse
Au niveau des data center et de l’hébergement, privilégier des hébergeurs locaux/nationaux. De plus, certains data center se veulent éco-responsables en alimentant leur centre avec de l’énergie renouvelable.
5) Greenbadg et l’empreinte numérique
Chez Greenbadg, notre mission est double. L’une d’entre elles est l’empreinte carbone.
Nous avons mis en place une solution innovante, universelle efficiente et bas carbone. Que vous soyez une administration, une entreprise, un particulier… Notre solution vous correspond.
Permettre de réunir vos e-billets, m-billet, papier d’identité ou papier plastique… en une seule application va pouvoir vous aider à vous engager dans une logique de sobriété numérique.
En plus d’intégrer notre solution dans un schéma classique d’identification qui garantit et assure un niveau de protection vu dans notre précédent article sur les vols l’identifiant et la solution MFA , nous permettons de limiter et de réduire les émissions des gaz à effet de serre, oxydes d’azote et particule en suspension
Si vous voulez en savoir plus sur l’empreinte carbone numérique chez Greenbadg, rendez-vous sur l’onglet Valeurs.